L’ESSENTIEL À SAVOIR

Si tu es victime de violences physiques, sexuelles ou psychologiques (agression verbale, humiliation, harcèlement), notamment dans le cadre familial ou à l’école, tu peux te sentir très seul pour les affronter et les faire cesser, ou craindre de subir des représailles en cas de révélation des faits.

 

Pourtant, il existe des solutions pour s’assurer que tu sois mis en sécurité et que les violences cessent.

C’est un moment difficile mais nécessaire pour te protéger.

Une fois que tu auras parlé à un proche de confiance ou à des professionnels, ils pourront t’accompagner et mettre en œuvre les solutions adaptées à ta situation.

Dans le cas où les violences seraient subies à ton domicile, il existe des solutions pour t’en éloigner.

 

En cas de danger grave et immédiat, tu peux directement contacter les services de police ou de gendarmerie en appelant le 112, ou te rendre dans le commissariat ou la gendarmerie la plus proche de chez toi. Ils interviendront le plus vite possible et t’aideront à te mettre en sécurité.

 

Pour rappel, tu as la possibilité de fermer rapidement ce site en cliquant sur le bouton bleu « Cacher le site » situé en haut à droite de cette page si tu es dérangé pendant ta lecture.

En parler est la priorité pour permettre de faire cesser les faits au plus vite. Tes parents ou tes représentants légaux peuvent effectuer les démarches et t’accompagner auprès des services de police ou gendarmerie pour déposer plainte. Tu peux également t’y rendre seul ou accompagné par une personne de confiance. Tes parents seront tenus informés de ta démarche.

 

Le fait que ta parole se libère et soit entendue par tes parents, par des professionnels (police, juge, association d’aide aux victimes…) va déclencher rapidement les premières actions adaptées à ta situation et aux faits que tu as subis, pour assurer en premier lieu ta sécurité.

 

Même si tu crains de révéler ce que tu subis, il est vraiment important de signaler ces violences, pour qu’elles cessent et pour te protéger.

 

Cela peut conduire notamment à l’arrestation de ton agresseur pour l’empêcher de nuire davantage, ou à lui imposer une interdiction d’entrer en contact avec toi.

 

Durant toute cette phase tes parents peuvent t’aider. Eux-mêmes peuvent également compter sur l’assistance et l’accompagnement de professionnels (police, gendarmerie, associations, etc…) pour trouver ce qui est le plus adapté à ta situation pour te protéger.

Il est possible que tu éprouves de la crainte à parler pour différentes raisons (peur d’être jugé, de dénoncer des proches ou encore de subir des représailles) mais il est important de signaler ces violences. C’est un moment difficile mais nécessaire pour te protéger.

 

Le parent, le proche de confiance ou le professionnel auquel tu t’es confié peuvent t’aider, t’orienter et t’accompagner pour trouver des solutions adaptées à ta situation en lien avec la Justice et les services de la protection de l’enfance.

 

Ces derniers peuvent estimer que la mise en oeuvre de mesures d’aide et d’accompagnement pour toi et ta famille permettront d’éviter tout risque supplémentaire pour ta sécurité. La mise en oeuvre de ces mesures de protection permettra alors ton maintien à domicile.

 

Mais s’ils constatent un danger immédiat, ils feront une demande de mise en sécurité, hors de ton domicile, qui pourra être acceptée dans la journée par le procureur de la République. C’est ce qu’on appelle une ordonnance de placement provisoire. Tu seras alors mis en sécurité et accompagné par des référents spécialisés. Si nécessaire tes proches (sœurs, frères, un parent) pourront également être mis en sécurité.

 

Tu pourras, en fonction des circonstances, aller chez un membre de ta famille, dans une famille d’accueil ou dans une maison d’accueil spécialisée pour les enfants.

 

Si cela est nécessaire, pour te protéger, le Juge des Enfants pourra maintenir ton éloignement du domicile, ou mettre en œuvre d’autres mesures d’aide et d’accompagnement de ta famille.

 

Tout cela peut entraîner des bouleversements dans ta vie et celle de ta famille. Pour autant, ces changements sont indispensables pour préserver ta sécurité physique et affective.

REUNIS DES PREUVES :

Certains contenus sur les réseaux sociaux (story, Tik-Tok) sont éphémères, ça veut dire qu’ils disparaissent automatiquement après une certaine durées. Les messages et publications peuvent aussi être volontairement supprimés par leur auteur.

Surtout, n’hésites pas à faire des captures d’écran des messages blessant que tu reçois, ainsi que des publications qui te concernent sur les réseaux sociaux.

Demande également à tes amis de confiance de faire la même chose dans les groupes où tu n’es pas. Ce sera pour eux un moyen de te venir utilement en aide, sans s’exposer à la violence des harceleurs.

Ces captures seront des preuves précieuses à montrer aux adultes à qui tu te confieras. Elles permettront de mettre les auteurs de ces violences face à leurs responsabilités sans qu’ils puissent tenter de mettre en cause ta parole, mais également de demander à ce que ces messages soient supprimés des réseaux et que les comptes de leurs auteurs soient suspendus.

 

PROTÉGES TOI :

Plus tu te montres touché par les moqueries, les insultes et les violences répétées des harceleurs, plus ces derniers se sentiront puissants et poursuivront leurs agissements.

Le plus souvent, les réseaux sociaux constituent l’un des moyens favoris des agresseurs pour t’atteindre et te faire du mal.

Aussi, pour te protéger, bloques celles et ceux qui t’envoient des messages blessant et passes tes comptes en privé afin qu’ils ne puissent ni consulter tes publications, ni publier sur ton profil. Ils continueront sans doute, mais tu n’as pas à subir leur propos.

Avec l’aide d’un adulte, tu peux également contacter le 3018 : les équipes spécialisés du 3018 sauront t’écouter, t’apporter conseil et soutien, et pourront également intervenir pour faire supprimer très rapidement des messages ou photos qui circulent sur les différents réseaux sociaux et faire suspendre les comptes des auteurs de ces messages.

Contacte l’association France Victimes la plus proche de chez toi
afin de répondre à tes questions, t’orienter et t’accompagner

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